mardi

notes

08H30
ce matin je me réveille après 12 heures blindées de sommeil, avec juste un entracte vers 00h30, le son de la télé surpassant celui de mon sommeil, je me suis réveillée en même temps que le débat chez Taddéi qui avait pour sujet la New Wave, (débat annulé une semaine avant à cause d'un autre débat jugé trop passionnant (c'était le cas) pour être interrompu) pour me rendormir 40 minutes plus loin.
mon corps était courbaturé de partout à cause de l'endurance de la veille, un début de gorge enrouée, le vertige qui suit une nuit dont on a trop sérieusement profité, réveillée au beau milieu d'un processus de récupérage, je ne demande qu'une chose : me trainer jusqu'à la cuisine, gober les kilocalories et le café mal fait, écouter la radio, prendre une douche, me refaire un corps.
10h30
dans le bus, dans le métro je retrouve avec difficulté le plaisir de regarder les gens autour de moi, leur présence me gêne, se révèle parfois inssuportable. je me sens passée de l'autre côté, du côté des adolescents qui dévisagent les passagers d'une rame tout en écoutant égoïstement leur musique et qui comparent le riff surpuissant et orgasmique d'une guitare avec le visage laid et fatigué de la foule médiocre. C'est ce qui est en train de m'arriver sauf que je lis mon livre et qu'au détour d'un arrêt, quand je prend la peine de lever les yeux de mon rectangle blanc pour regarder les gens qui descendent et qui montent, le contraste entre la flamboyante écriture de Proust (Sur la Lecture) et la décourageante attitude des gens me déprime un peu.

2 commentaires:

Pierre a dit…

J'ai essayé Proust.

Je sais pas, j'ai pas accroché du tout.





C'est vrai que parfois, c'est moche, le métro.

Murielle Joudet a dit…

c'est pas grave de pas aimer Proust, au pire tu te dis que ça te fait une dizaine de livres en moins à lire dans ta life, donc plus de temps pour une dizaine d'autres.